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Montréal procède à une simulation d’actes terroristes

octobre 29, 2015  Par  Eric Cloutier


Plus de 350 intervenants d’urgence ont pris part à une simulation d’attentats terroristes, le 24 octobre à Montréal. Il s’agissait d’une opération baptisée «Montréal 360».

 

Les récents gestes terroristes commis en 2014 au Canada ont incité les autorités policières et autres à réviser la formation de leur personnel. En fait, ce sont deux simulations d’attentats plutôt qu’une qui ont précisément été déployés pour l’occasion, le tout sous la supervision du Service de police de Montréal.

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La première simulation consistait en une reproduction d’un attentat dans un autobus. Le scénario était le suivant : aux environs de 9h00,, une jeune femme compose le 911 pour signaler aux policiers que son conjoint vient d’entrer à l’intérieur d’un autobus de la Société de transport de Montréal (STM). La dame informe les policiers que le suspect, accompagné d’un ami, transporte un contenant rempli d’une substance chimique hautement dangereuse.

Peu de temps après l’appel, l’autobus est pris en filature à travers des rues de l’est de la ville. Le véhicule fini par s’immobiliser dans un stationnement de la base militaire de Longue-Pointe. Des membres du Groupe tactique d’intervention du SPVM font irruption dans le véhicule et ouvrent le feu sur deux suspects. Le premier est atteint mortellement, tandis que l’autre s’avère blessé grièvement.

Pendant l’intervention, la substance chimique est libérée dans l’air. Une équipe spécialisée en matières dangereuses identifie rapidement le gaz en question comme étant du sarin, ce qui constitue une arme de destruction massive.

Il a fallu deux heures aux autorités pour procéder à cette première simulation qui a pris fin après le transport fictif des victimes ayant inhalé le sarin dans des centres hospitaliers et où on leur a injecté des antidotes.

La seconde simulation, amorcée vers 12h30, consistait en une fusillade commise au centre-ville. Cette fois, le scénario voulait que deux tireurs aient ouvert le feu sur deux personnes à l’intérieur du manège militaire du Black Watch, puis sur des militaires montant la garde à l’extérieur. Le duo s’est déplacé ensuite vers la rue Saint-Urbain où trois personnes ont été tirées à bout portant.

Le drame a pris fin devant le quartier général du SPVM où un suspect est tombé mortellement sous les balles d’un policier, alors que l’autre a été appréhendé. Un otage, pris pendant la cavale des tireurs, a également été libéré.


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