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Québec et Ottawa consentent 82 millions $ à l’INO sur cinq ans pour la recherche en optique-photonique

novembre 24, 2016  Par  Eric Cloutier


Logo de l’Institut national d'optique (Photo : Groupe CNW/INO (Institut national d'optique))
Les gouvernements Couillard et Trudeau ont consenti, le 8 novembre, une aide financière de 82 millions de dollars à l’Institut national d’optique (INO) de Québec pour soutenir son fonctionnement et la poursuite de ses activités de recherche en optique-photonique, lesquelles sont axées sur le développement industriel.

 
L’aide financière comprend, d’une part, une subvention de 50 millions de dollars accordée par le gouvernement du Canada, dans le cadre du Programme de développement économique du Québec (PDEQ) mis en place par Développement économique Canada pour les régions du Québec. D’autre part, une somme de 32 millions de dollars est attribuée à l’INO par le gouvernement du Québec.
 
«En plus d’accorder ce soutien financier, le gouvernement du Québec pourra également considérer d’autres demandes d’aide financière de la part de l’organisme, notamment pour l’acquisition d’équipements spécialisés, jusqu’à hauteur de 19,5 millions de dollars, ainsi que dans le cadre d’appels de projets d’innovation et de la mise en œuvre de stratégies gouvernementales», peut-on lire dans un communiqué émanant du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI).
 
C’est le ministre fédéral de la Famille, des Enfants et du Développement social, Jean-Yves Duclos, et la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Dominique Anglade, qui ont annoncé l’attribution de cette aide financière qui sera répartie sur cinq ans.
 
Pour l’occasion, M. Duclos et Mme Anglade étaient accompagnés du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, François Blais, ainsi que du whip adjoint du gouvernement du Québec et député de Vanier-Les Rivières, Patrick Huot.
 
«Le gouvernement du Canada, dont l’une des priorités est la croissance de la classe moyenne, est fier d’offrir à l’INO un soutien historique. Les percées technologiques, le développement de procédés et d’applications innovantes, de même que les transferts technologiques de ce chef de file créent des entreprises et des emplois bien rémunérés dont profite la classe moyenne. Le succès de l’INO, moteur de croissance économique, reflète la vitalité et la créativité de notre région», a affirmé Jean-Yves Duclos.
 
«Investir pour stimuler davantage l’essor de l’économie du savoir est un incontournable pour assurer la croissance et la compétitivité de nos entreprises. C’est pourquoi notre gouvernement est fier de soutenir des organismes comme l’INO, qui contribuent à renforcer la recherche et l’innovation technologiques dans des secteurs clés de notre économie, tels que celui de l’optique-photonique», a déclaré, pour sa part, la ministre Dominique Anglade.
 
L’INO, qui dessert notamment les industries de la défense et de la sécurité, constitue le centre de recherche et de commercialisation à vocation industrielle le plus important du Canada dans le secteur de l’optique-photonique. Depuis sa création, l’organisme a contribué à la mise sur pied d’une trentaine d’entreprises, dont la création est issue de ses recherches, à une soixantaine de transferts technologiques et à plus de 200 brevets. En 2014, une étude réalisée par la firme Deloitte indiquait que les activités de recherche de l’INO permettent la création et le maintien de plus de 4 000 emplois au Canada par année, dont 2 500 au Québec.
 
«Le soutien gouvernemental lui procurera la flexibilité nécessaire pour poursuivre, en continu, ses activités de recherche et de développement, et faire passer plus rapidement ses innovations technologiques aux étapes de la commercialisation, de la promotion, de la diffusion et du transfert du savoir-faire vers des entreprises pouvant exploiter ces innovations», écrit encore le MESI.

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