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Le directeur de la sécurité du ROM procède à sa mise à niveau

août 27, 2019  Par  Neil Sutton


Photo : gracieuseté du Musée royal de l’Ontario

Pour Ascanio Odorico, la sécurité consiste à trouver l’équilibre entre protéger les artéfacts du Musée royal de l’Ontario (ROM) et rendre le passage de ses visiteurs agréable. « Mon rôle consiste à trouver la technologie qui favorise cet équilibre et atténue les risques. »

Constituant un incontournable du tourisme et de la culture à Toronto, le ROM abrite une énorme collection d’artéfacts – environ 13 millions – dont 5 % sont exposés de façon permanente sur 40 aires d’exposition. Selon M. Odorico, l’objectif est de garder à l’esprit de protéger les objets précieux de même que les clients, mais dans un environnement qui ne soit ni restrictif ni oppressant.

« Dans leur ensemble, les musées tendent vers une plus grande ouverture, permettant aux visiteurs de se rapprocher de l’art et des objets historiques pour améliorer leur expérience », a-t-il fait valoir. Le côté négatif de cette philosophie de proximité c’est que certaines personnes veulent s’approcher trop près, encourageant leurs enfants à se montrer un peu trop interactifs ou en se collant aux objets pour prendre un égoportrait.

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M. Odorico a récemment pris la parole lors d’un événement organisé au ROM par Vipond, un fournisseur de systèmes de sécurité et de détection incendie situé à Mississauga. Il a été interviewé par Nada Ebeid, directrice du développement des affaires chez Genetec. Le fabricant entretient un partenariat de longue date avec le ROM. Récemment, il a collaboré avec lui sur une période de quatre ans pour mettre à niveau ses systèmes de sécurité.

L’objectif de M. Odorico, qui travaille au service de la sécurité du ROM depuis 16 ans – dont les cinq derniers en tant que directeur de la sécurité – était de jumeler la mise niveau des systèmes à leur simplification. Pour ce faire, le ROM a eu recours à plusieurs systèmes pour gérer la sécurité, ce qui s’est parfois révélé difficile en termes de gestion et de formation du personnel. La plus récente mise à niveau du ROM a toutefois été fort utile à cet égard, a fait remarquer M. Odorico. « Si notre projet de sécurité s’est échelonné sur environ quatre ans, il a entièrement été implanté au cours des 18 derniers mois. »

Bien que M. Odorico se montre ouvert et intéressé par les nouvelles technologies, il demeure cependant conservateur sur la façon de visualiser un projet. Avec un stylo et du papier, il a élaboré un plan basé sur trois aspects : « mes besoins », les incontournables pour une mise en œuvre réussie de la sécurité; « mes désirs », ce qu’il serait intéressant d’avoir si le budget n’était pas une contrainte; et « mes souhaits », les possibilités d’implantation dans l’avenir en fonction des produits développés par les fournisseurs partenaires et les exigences de sécurité du musée au fil du temps.

En abordant les grandes tendances de la sécurité, M. Odorico s’est dit convaincu que la technologie infonuagique continuerait de jouer un rôle important en raison de son prix abordable et de son évolutivité. Il voit également la biométrie se développer à mesure que la technologie devient plus abordable et que la capacité à fournir des informations en temps réel facilite encore plus la tâche aux professionnels de la sécurité. Peu importe ce que les professionnels de la sécurité adoptent, maintenant et dans l’avenir, M. Odorico encourage ces derniers à tenir leurs fournisseurs responsables de leurs produits.


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