Sécurité Québec

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En compagnie des joueurs: Mark Folmer, Vice président senior regional, ASIS International, Région 6 (Canada)

mars 27, 2017  Par  Neil Sutton


Depuis peu, Mark Folmer assume les fonctions de vice-président régional principal, Groupe 6 (Canada) chez ASIS International. Professionnellement, son curriculum vitae rassemble le cabinet de consultants BECQ Group, Bell Canada et, plus récemment, Tracktik : un fournisseur de logiciels de gestion des effectifs de sécurité basé à Montréal. Il donne également des cours sur la sécurité à l’Université de Montréal.

Sécurité Québec : Quelles sont vos priorités pour ASIS au Canada ?

Mark Folmer : Mon numéro de membre est le 97. Ça fait donc un certain temps que je fais partie de l’équipe — 20 ans, pour être plus précis. En ce qui concerne les trois prochaines années, je pense que la croissance continue va être au cœur de nos activités. L’industrie est encore très segmentée : province par province. Plus nous pourrons rassembler tout le monde sous un même toit, créer une certaine stabilité dans ASIS et consolider l’engagement des membres, mieux se portera notre organisation. Il y a quelques plus petites sections régionales. Je pense qu’au fur et à mesure que la croissance va se concrétiser, les gens vont aller dans la même direction. Chaque région aura son entité propre et pourra réaliser ses objectifs particuliers. En d’autres termes, chaque région pourra profiter de la portée nationale en accord avec sa vision locale.
Un de nos chevaux de bataille est d’offrir certaines certifications en français. Malgré tout, je crois qu’il y a environ 20 professionnels en protection certifiés (CPP) dans la province (de Québec), mais il y en aurait évidemment beaucoup plus si les certifications étaient offertes en français.

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SQ : Où peut-on améliorer ?

MF : Comme autres buts, nos communications pourraient devenir plus judicieuses. Je pense que même certains membres canadiens d’ASIS ne se rendent pas compte qu’il y a une équipe de direction pour la Région 6 (dont font également partie Jean-Charles Gris, Bill VanRyswyk et Darryl Polowaniuk). ASIS Canada possède un site Internet traditionnellement utilisé plus particulièrement pour la Soirée du Canada. Je crois donc que notre façon de communiquer peut être plus étendue, et que nous pouvons tenter d’intéresser plus que les membres d’ASIS. Il y a aussi l’objectif ambitieux, qui ne rentre pas nécessairement dans la catégorie à court terme, d’essayer d’être la voix du domaine de la sécurité au Canada — en contrant la perception qu’ASIS est une association industrielle américaine et en comprenant qu’elle est en fait une association de sécurité internationale.

SQ : ASIS a récemment identifié que la cybersécurité s’avérait un élément majeur et en croissance de la sécurité physique. En quoi cet énoncé correspond-il à votre expérience au sein d’ASIS au Canada?

MF : Je pense qu’ils ont traduit la croissance de la technologie cybernétique et de celle de la sécurité comme un tout. Oeuvrant dans une compagnie de logiciels [Tracktik], je dirais que nous voyons cela et nous prêchons cela tous les jours. Lorsque j’ai commencé dans l’industrie de la sécurité il y a 20 ans, il y avait les gens du personnel de sécurité d’un côté et les gens de la technologie de sécurité de l’autre. Les gens ne parlaient même pas de la sécurité de l’information ou de la cybersécurité. Lentement mais sûrement, le personnel de sécurité, les gens des caméras, et ainsi de suite sont devenus de plus en plus proches — ils ont appelé cela la convergence. Aujourd’hui, cette convergence est manifeste, et elle porte le nom de sécurité physique.

SQ : Que devraient être les objectifs d’ASIS d’après vous ?

MF : Je suis d’avis qu’un nombre d’adhésions en croissance est un bon indice de leadership. Si ASIS peut continuer à mettre l’accent sur le modèle de gestion de la sécurité d’entreprise, je pense qu’ils vont intéresser davantage d’associations oeuvrant dans l’industrie. Une des choses que nous avons faites ici à Montréal pour presque tous les événements de section régionale a été d’inviter d’autres associations en disant : nous parlons de sécurité physique, mais ça recoupe la sécurité de l’information. J’espère que ce que je vais apporter à la direction d’ASIS, en collaboration avec les autres joueurs qui s’y impliquent bénévolement, c’est d’être rassembleur. Je ne prétends pas connaître les tenants et les aboutissants de la sécurité de l’information, mais il y a certainement des éléments qui se recoupent. Nous espérons que cela se manifeste en voyant augmenter la synergie entre les associations de l’industrie.


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