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Le PDG d’AlarmForce prédit une croissance sous la propriété de BCE

Décembre 19, 2017  Par  Neil Sutton


Graham Badun, président-directeur général d’AlarmForce Industries, a déclaré que la récente annonce d’acquisition de l’entreprise par BCE laisse présager une croissance considérable ainsi que d’importantes occasions de ventes croisées pour la compagnie d’alarme torontoise.

Au début de novembre, BCE a annoncé son intention d’acquérir AlarmForce dans le cadre d’une transaction évaluée à environ 166 millions de dollars. BCE exploitait déjà des activités de sécurité domiciliaire dans la région Atlantique par l’intermédiaire du service Sécurité résidentielle évoluée de Bell Aliant et au Manitoba par le biais de sa division AAA Security.

AlarmForce compte actuellement quelque 100 000 abonnés. M. Badun a indiqué qu’environ 50 % des clients résident en Ontario et que le reste du bassin se voit partagé entre le Québec, l’Alberta et la Colombie-Britannique, « avec un petit nombre dans les provinces centrales et celles de l’Atlantique ». AAA et Aliant constituent « de bonnes entreprises complémentaires pour AlarmForce, comme elles couvrent les régions du pays que nous desservons le moins ».

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AlarmForce a connu des changements importants depuis l’arrivée de M. Badun à la présidence de la société en 2015. Ce dernier avait confié au magazine parent de Sécurité Québec, SP&T News en 2016 qu’il avait été attiré par le nom de l’entreprise et par son potentiel d’affaires. Depuis, AlarmForce a adopté un modèle de produits tiers et, plus tôt cette année, a réduit sa base d’abonnés américains en vendant ces comptes à Select Security de Lancaster en Pennsylvanie pour 11,6 M$.

L’acquisition de BCE devrait être conclue en janvier 2018. D’ici là, peu de détails seront divulgués. Le porte-parole de Bell, Marc Choma, a fait savoir que « les activités se poursuivraient normalement jusqu’à la conclusion de l’achat ».

M. Badun a souligné qu’AlarmForce communiquerait directement avec ses abonnés peu avant la date de clôture pour les informer des changements apportés. « Nous recevons néanmoins déjà des demandes de nos abonnés concernant des possibilités de regroupement de services. Ils y voient le même avantage que nous avons vu, et que Bell a vu en unissant les deux entreprises. »

AlarmForce exploite un petit programme de concessionnaires avec environ 10 d’entre eux. M. Badun a précisé que ces derniers seraient également mis au courant de la situation.

Selon Victor Harding, directeur de Harding Security Services et chroniqueur assidu de SP&T News, « le fait qu’une autre société de téléphonie joigne le secteur de l’alarme envoie le message important à l’industrie qu’ils en décèlent assurément la valeur ». L’acquisition d’AlarmForce par BCE s’avère « un geste judicieux, a-t-il ajouté. Cela leur donne une plateforme pour travailler avec la sécurité, ce qui est important ».

M. Badun a commenté qu’il y aurait inévitablement un chevauchement entre la base d’abonnés d’AlarmForce et celle de Bell, mais « en même temps, il y a une tonne de clients de Bell qui ne bénéficient actuellement pas de services d’alarme. Voilà l’occasion de remédier à la situation ». Compte tenu d’un taux de pénétration du marché de la sécurité domiciliaire de 20 % dans l’industrie, le potentiel de croissance est là, a-t-il fait valoir.

« Il existe de formidables occasions de ventes croisées entre les services de sécurité, les applications domotiques et les besoins des maisons connectées, a-t-il exprimé. Pour une entreprise comme la nôtre, pouvoir accéder à des millions de foyers pour vendre nos services, c’est un rêve devenu réalité. »


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