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Alex Morin-Bourassa, lauréate du Prix jeune professionnel 2015 décerné par ASIS Montréal et l’École de criminologie de l’Université de Montréal

janvier 2, 2017  Par Eric Cloutier


Alex Morin-Bourassa

Originaire de Rouyn-Noranda en Abitibi, Alex Morin-Bourassa a été couronnée lauréate du Prix Jeune professionnel 2016 décerné à la fin d’avril par ASIS Montréal et l’École de criminologie de l’Université de Montréal (UdeM), où elle a complété un baccalauréat en sécurité et études policières à la suite d’un stage de fin d’études effectué au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) durant la session hiver 2016

Sécurité Québec : Qu’est-ce qui vous a amené à vouloir étudier dans le domaine de la sécurité?

Alex Morin-Bourassa : J’ai 22 ans et j’ai auparavant complété mon cégep en sciences humaines à Sherbrooke. Par contre, quand j’étais plus jeune, j’écoutais des séries télévisées telles que CSI et Esprits Criminels. Je voulais étudier en criminologie. Ma mère avait fait des recherches sur les programmes universitaires existants. Elle avait alors découvert le programme de baccalauréat en sécurité et études policières de l‘UdeM et, lorsqu’elle m’en a parlé, j’avais trouvé que ça correspondait plus à ce que je recherchais. Le programme est plus varié que celui de criminologie. C’est un programme de trois ans qui touche non seulement la sécurité en tant que telle, mais également les enquêtes, le droit et la gestion. De plus, la maîtrise en sécurité et études policières m’intéresserait éventuellement. Elle se donne ici à l’UdeM. Cependant, j’aimerais d’abord prendre de l’expérience sur le marché du travail et ensuite compléter une maîtrise en travaillant.

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SQ : En quoi consistait le stage que vous avez fait?

AM-B : Le MBAM compte quatre pavillons. Je me suis concentré sur deux d’entre eux, soit le pavillon Michal et Renata Hornstein et le pavillon Liliane et David M Stewart. Ce sont les deux pavillons principaux du musée. Mon stage, qui s’est déroulé du mois de janvier à la mi-avril, consistait à mettre en place un outil de travail pour permettre d’utiliser le parc de caméras de sécurité du musée à son plein potentiel. L’objectif était d’optimiser le parc de caméras et les enquêtes de vidéosurveillance pour que la surveillance à l’intérieur et à l’extérieur du musée soit mieux adaptée à son milieu. Un tel système de sécurité et de vidéosurveillance doit être conforme aux lois existantes, parce que le musée est un organisme privé et qu’il est assujetti à certaines lois. Tout ce qui concerne l’expectative du droit à la vie privée est touché par cela. J’ai dû faire des lectures de textes de loi pour m’informer et pouvoir rédiger un rapport complet. J’ai fouillé sur Internet et dans des livres de droit.

SQ : Étiez-vous constamment en contact avec les gens du service de sécurité du musée durant la réalisation de votre projet?

AM-B : Oui, j’ai eu la collaboration de l’équipe de sécurité et de sa responsable. Mon directeur de stage, Normand Racine, me rencontrait une fois par semaine pour voir où j’en étais rendu dans le projet. Au début du stage, c’est lui qui a élaboré un plan d’ensemble et qui m’a présenté les attentes du MBAM en me donnant les grandes lignes directrices du projet. Cependant, c’est moi qui ai ensuite bâti mon projet. J’étais très autonome et j’avais beaucoup de liberté. Ce que j’ai fait, c’est de proposer des recommandations que j’ai rédigées dans un rapport complet et concis. Vont-elles être toutes retenues? Ça, je l’ignore.

SQ : Ce projet n’était-il qu’un exercice simulatoire ou s’avère-t-il réalisable dans un avenir rapproché?

AM-B : Non, c’est un projet réalisable. J’ai trouvé ce stage-là grâce au bouche à oreille. André Boisjoli, mon enseignant, connaissait une personne qui travaille dans le domaine de la sécurité et qui, elle, connaissait Normand Racine. Normand a contacté les responsables du MBAM, puisqu’à titre de consultant en sécurité, le musée est l’un de ses clients, Ils lui ont dit qu’ils étaient intéressés à avoir un ou une stagiaire. C’était la première fois que le musée participait au programme de stages de l’École de criminologie de l’UdeM.


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